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Ecrire et dessiner

17 juin 2012

Le contexte en fait des tonnes… détonne ???

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TEXTE de Françoise Secconi-Riou, le 16 juin 2012 pour https://www.facebook.com/groups/lorganedeletrealespritlibre/

Le contexte en fait des tonnes… détonne ???

Enfin il commence par s’entonner en chantonnant :
« Je suis une poupée de cire… », une poupée de sons à dada Dagyde …
A tutut tu t’es vu quand t’as bu ?
T’abuse !!!
Oui Cui-Cui ♫♪♫♪
Pubbbbbbbb ???
J’en reviens au fait !

A l’instant… Ses bras dépassent du matelas et se joutent en ombrologie, se maillant, enclenchés de sombres sauts chiromorphes… et de chirographie en chorégraphie, ses aises se défiant sur les mûres réflexions : Ah ça ira ça ira… sirène encore et finit par un murmure aux oreilles qui se glissent au regard aiguisé sous la lanterne, l'accrochant dans cette descente sur lit… pierre qui roule n’amasse pas mousse…
Quand il s'y vautra avec fracas… sa carcasse s’agita comme si il se noyait, pris dans les remous du matelas, sorte de water-bed improvisé, par ses méninges sans ménagement… Aie Ciel ce ciel… de lit se dilatant… il se contracte, se concentrant sur cette vigie qui l’élance, l’attirant, l’étirant comme une baudruche tant va la cruche… il vient de sombrer corps et biens… Estoc ? Ivre mort ! A ses affres, l’affreux imbibé, tant il s’est enivré.
Il ressemble, à s’y méprendre, à une de ces poupées de cire… piqué… et grotesques, quelques que uns de ses poils sont pris d'hirsutisme, et lui coiffent le sommet, au pilori poilant, triomphant du sommier cliquetant… et l'oreiller lui bouffe la bouche, et la taie… de percale lui colle un souffle, souffrant patiemment des vrombissements dentelés s'en échappant...
Le sommeil l'a juste cueilli dans l'immédiateté d'un firmament de toile… recueillies, ses étoiles se pillent au plafond... de son palais et s'évaporent contre l'émail choquant… maille après maille, des notes à notes, qui vaille que vaille se «Psittacisment »… dur dur à cuir ! Oui oui ! Il est cuit cuit : c’est sûr sûr ! Il a trop bu abusé… absorbé qu’il était à siroter, sangsue, sans sucer de glaçons, cul sec, du goulot au culot ! Ce mitraillage répétitif a fini de le finir ! Et ces images, ô mirages brouillées z’œufs à cheval ? Donné, on ne regarde pas la bride!
Il a tant levé le coude à sa santé, qui lui est chère que très chère elle lui en coûte ! Et ce goutte à goutte onirique à vue de nez semble onéreux … A quoi bon se donner tant de mal pour rien ??? Alors tant qu'il a pu il l’a honoré et sa note aussi, en se débridant tambour battant: Ratataplan… à tombeau ouvert PanPan… à la cinquième, l'ouverture de cette outre cuitance, il les mate à mort Héroïque! Ce pantagruélisme gargantuesque le matagrabolise ! Grisé, voyant rouge, allant d’allants dédaliens, il monte de plus en plus pléonastiquement son filet de voix : il n’en a plus rien à cirer ! Se prenant le chef... en coq, du poulailler, il les apostrophe et orchestre siphonné : il passe de la sixième à la septième stratosphère dans quel état gériatrique erre-il ? Aloïs ? ça commence comme cela ? Il ne sait plus ! Mais très symphonique, il en est aux beuglements de putois, en puant du bec ce drôle d’oiseau ! Odieux ! Il dérape, il transgresse les lois de l’évaluation … A trop tétiné, tuturé, il régresse, en n’accordant pas ses violons à son auditoire, mais à son ego son égosillement ! Voilà son entourage indirect tourneboulé directement par ses émanations, qui tour à tour sciemment délétères, les saoulent à saturation !
Son entonnage s’enraille, ils s’enragent !
Il doit se tailler dans son costard dare dare ! Avant qu’ils ne le lui tâtent de dard en dard et le lui taillent de part en part, de toutes pièces, au quart de poil, en lui volant à toutes vitesses dans les plumes ! La hache de guerre tirée, il faut la voir : c’est à couteaux aiguisés, c’est du Bigmacman haché !
Ils éclatent de rages ! A l’éclatant, vont lui tamponner le coquillard à coup de pattes de mammouths ! Ses mots mouillés leur ont tant cassés les oreilles au carré, qu’ils écument et s’émoussent ronds comme des queues de pelle, au tranchant de ce Haut Parleur, ses larsens les harcèlent, c’est trop hot ! Gratiné ! Ils vont l’égratigner cet escogriffe et le rouer pelle pour pelle, ce rouleur dans la farine ! De ses excès juvéniles bien le soigner, l’y rouler à son tour, à bras raccourcis, œil pour œil dent pour dent, dedans, l’y goudronner par-dessus le marché, et le fumer pour le finir, ce cas d’allumer : c’est de bonne guerre ! Il sera raide à trop tirer sur la corde plus vite que son ombre ! Poor lonesome bougre !
Si une fois de trop ma foi son foie ne le rafle pas avant eux : c’est au pied de nez du verre que dis-je à son cap à dépasser que la Cirrhose l’attend le lattant …

Mais la procrastination où il gît ici, gite et l’agite, le berce, lui ayant, seyante sémillante, ouvert ses bras dodues, dodelinant… nana :))
Il a de la veine en plus ! Ses déveines dans ses veines se la coulent douce maintenant !

L’alcool non !
Quoi que ??
Cela le travaille et ne dit-on pas que le travail, c’est la santé ! Et ne rien faire c’est se conserver : c’est all… cool ! Of course et aux trots, il s’y attèle avec acribie en équilibriste des verres à empiler acro…bate en pilier de bar !
Mais où est la morale lui direz-vous ?
Héhé, il y a un revers à cette histoire de verts dires, pour par dire nauséeux !!!
Sur l’ouvrage ? Il doit y revenir sans cesse ! Sous peine d’être sobre, et sevrer, de devenir lucide au lieu d’extra-lucider ! Damned Lucifer à l’eau delà ferrugineuse ??? Il percute ! C’est capital, il parie sur le baril et le bon sens, c’est bien sûr !! Il roulette allègrement de la langue et se jurrrrrrrrrre allégeance à lui-même, complètement halluciner et sans gêne comme un charrrrrrrrrrrretier en plus, il se rejurrre de ne plus se trrrrrrrrrrrrromper de compagnie pourrrr s’embarrrrrrrrrrquer et de ne plus avoirrrrr le mal du vin à en êtrrrrrre mauvais ! Bon sang il ne peut pas se le permettre, il se verrait enduit de nuées d’ennuis, induisant des pendaisons de crémaillère ou autres occasions dénuées de fondements… Assez ! Mais bassement au fond du tonneau ! Dagyde va ! Aux souls bass il se jazz…♫♪♫♪♫… Il ne nue jamais autant que mis à nu aux nues !...26

Glossaire :
Acribie : qualité de celui qui travaille avec le soin le plus scrupuleux, avec une grande précision.
Aloïs : ??? Ça commence comme ça :)) Ben oui c’est le prénom d’Alzheimer !
Chiromorphe : en forme de main.
Dagyde :ce qu'on appelle Dagyde est cette fameuse statuette que l'on pique, brûle. Ou, détruit, afin que la personne visée subisse les mêmes affres.
Matagrabolisme : Matagraboliser : tourner et retourner, rendre confus, se donner beaucoup de peine pour rien.
Mater : argot, populaire, regarder attentivement.
Psittacisme : répétition mécanique de mots. L’auteur n’en étant pas à une incongruité près pourquoi pas le conjuguer : elle y incline vous vous y inclinez ? Ça donne s’adonne ma donne vous salue :))))


Nb :
Lanterne - fracas - maille – à cheval donné, on ne regarde pas la bride – -matagrabolisme - rafler - anguille – juvénile – coquille - improbable – saturation – firmament – ratafia - acribie – bougre – gériatrie - chiromorphe – dagyde - immédiateté - psittacisme – histoire – nuer - procrastination.

PS : Merci à Jean Max Bediou a qui j'ai piqué cette photo et un kiss :)) https://www.facebook.com/photo.php?fbid=379342958770065&set=a.193273920710304.37472.100000830914075&type=1&theater

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15 juin 2012

15 juin 2012

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Les étoiles...


Que de matins...

A remettre ses mains...

Entre les mains du silence en airs...

De musique...résonances qui suscitent l'aère...

L'ailleurs du vent qui emporte en mélodie enchantée...

Peut... importe(r)... il s'éveille aux étoiles des voies lactées...

Se réveille de nos diapasons qui s'accordent à merveille à l'éveil ...

Hasard des... Hasarder... Lézarder comme des murs chauds de soleil...

De notre sens à nos sens innés... D'être nés ensemble... Du même sang...

S'encense de lumière à nos âmes... Qui se caressent à nous aimer... Enfant...



http://www.youtube.com/watch?v=osP05cpJKNM&feature=related



En soirs que...

A soie à remettre...

Entre les jambes du destin en l'air...

Prendre les murs comme marque de repère...

Peut importe les moyens... Ici ou là... Ou ailleurs...

L'ailleurs de tes nuits qui t'emportent en jazz diabolisé...

Se réveille de nos différences s'encordant à la folie du sommeil...

Abyssal de se Rêver Libres comme des Hirondelles jouant avec leurs Ailes...

De notre sens dans tous les sens... D'être nés d'un ventre du mélange sang...

S'encense... S'oppressant l'âme à trop aimer... Tu es un homme myson maintenant... 26

10 juin 2012

Faciende vous avez dit Faciende ???

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Texte de Françoise Riou-Secconi, le 9 et 10 juin 2012 pour https://www.facebook.com/groups/lorganedeletrealespritlibre/

Faciende vous avez dit Faciende ???

« Il n'y a plus de saison, ma brave dame! »

On ne peut se fier qu’au queussi-queumi !
Il n’y a pas plus de soleil que de beurre en broche !
Et vive la Saint glin-glin ?
Les poules ont des dents désormais !
Ce n’est pas de bon aloi : en courant la prétentaine le soleil nous court sur le haricot ! C'est le bouquet à fleur de peau ! Le réchauffement planétaire sur tous nos pôles s’acharne au poil ressortissant ! De quoi se ramoitir en juin on aura tous la chair qui frisonne de sueurs froides! Nous voilà aux jalons étalonnés et talonnés !
Le Soleil gobelottant... un petit coup, je suis là ! Un autre petit coup, ah non !
Il s’en sort fier ce sapajou en étirant sa révérence ici et de 2, derrière un inoffensif nuage, il nous rejoue la célébrissime scène de Gladiator: en stentor de son aboi nous décochant à nous décrocher un prêt à nous croquer 123 soleil :
«A mon signal ? Vraoummmmmmmmm Déchaînez les Enfers! »

ODIN Vahallah il fait si noir ? Par Toutatis hâve je pars… bagasse ma vie s’effeuille blanche et noire plus si sûre je m’effare le rouge m’affleure cyclawoman : ô dieu du ciel ! Ô mes iris s'engouffrent marines! Je pare tonnerre dans ce fracassement de catacombes ! Je viatique violette à l'extrême injonction ? Oui j'ouis ! Tentant je sais en corps Praline t'entends des sons des sirènes en couleurs :
« OH dis c'est de la folie !!!! »
Dans ma substantifique moelle, je ressens dedans toute l'électricité de dehors, j'en perds tout aplomb ! Le magnétisme me désoriente, me paume je pioche :
« J’suis au nord à l'ouest ? »
Et c'est bien peu de le dire ! Aussi subitement qu'il se la pète, débitant son orage d’éclairs sciant… je fusible les plombs, débilitant !
Et la conversation la plus innocente ?
C’est à la truelle ! Elle devient une scène, la corde sensible se la joue dramatiquement verbale, le ridicule se gravant grammaticalement d’immutabilité sur les effets durables incalculables !
Ce théâtral couronnement mortuaire final est un jubilé de diamant :
« God save the world ! »
Manifeste, qui manifestement par ses temps perturbants, il n'avait pas tardé, depuis longtemps, à nous signaler, tantôt languissamment tout doux tout doucement, nous sommes pressé ! Tant pis !
Ses oxymores s’oxydent ! Bon sang ! Il n’en démord pas, il insiste cabotin, sa voix mutante muant suraiguë, tonne maintenant en déclamant ! Et maintenant là la dragée haute, une tirade de trois plombes sans discontinuer en discourant sur l'éternel :
« Je vous avais pourtant à tous mes temps prévenu ! »
Mais qu'est-ce qu'elle raconte j'ai raté un chapitre ???
Perturbant chapitrant?
Absolument pas, je suis en train de faire une introduction !
J’écrème solaire et écran total, je placarde :

Lieu : l'intérieur d’une voiture…

Personnages : Le père, Le fils Le saint esprit non mais quelle idée la traverse (et là je peux vous dire qu'il y a déjà une erreur de taille dans le casting!),… La petite amie et la mère.

Destination : Paris.

Objectif : RDV en urgence chez le chirurgien du fils.

Synopsis : prise de tête à 4, à huis clos, en mouvement discontinu sur le périphérique et oui ne jamais oublier l'essentiel vital il faut toujours prendre en compte la longueur de la queue d'embouteillage et ses hauts débats ! Malgré maugrée toutes les neuvaines adressées aux cieux sont restées vaines et sourdes ? C'est un fait avéré ! Sans possibilités de faire quoi que ce soit pour se sauver du naufrage, la masturbation des méninges sans ménagements ou aménagements rétractables, s’avère sévère une tension à l'extrême, sorte de priapisme oral : nos grincements ??? Nos morses respectifs à la queue leu leu…

« SOS MDMDMDMD»

C'est le crash!
Je vous rassure rien de matériel ?
La voiture va bien !
Par contre eux ! c'est une autre histoire ?

« C'est la vie ! Ma brave dame! »

Glossaire :
Courir la prétentaine : Courir les aventures, vagabonder
Faciende : complot...
Queussi-queumi ou quessi quemi : signifiant tout à fait de même
Ramoitir : devenir plus moite
NB : Praline – jalon - couronne – effeuiller – hâve – débitant – substantifique - courir la prétentaine – aboi – ramoitir – cyclamen – sapajou – bagasse – viatique – faciende – pioche – immutabilité –languissamment – à la Saint-Glinglin - gobelotter – noircissure – croquer – odyssée - queussi-queumi - aloi – truelle – coche.

PS : Photo de design-dautore.com :
Puyehue Volcano in Chile: Lightning Storm In the Ash Cloud The volcano erupted on June 4, 2011 near, as previously stated the town of Osorno which is 870 km south of Santiago. The eruption prompted the evacuation of some 3,500 people.(o)

8 juin 2012

Daho...

8 juin 2012

La robe...

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Photo aquarellisée par FLRS...

Une page de Françoise Riou, le 8 juin 2012...

J'ai acheté une robe aujourd'hui
Elle voile toute fleurie
Elle tombe à pic jusqu'au sol
Le bout de mes ongles laqués me tourne tournesol
Boussole aiguilles
N'en croyant pas leur plaisir
Les cuisses caressées aussi
Je n'avais plus mis
De robe fleurie depuis …
Un collier des bracelets en pluies
Des breloques assortis
M’en-frissonnent la nuque frisottis
Un paletot
Une écharpe un borsalino
Je ne veux plus avoir froid
Je pense trop à toi ...Quand ton regard sur moi
Je ne serai plus qu'ainsi...
Qu'une minuscule parcelle de femme sans apprêts d'habits
Je n'en pluis plus d'être morte feuille
Je veux ressortir sous tes mains affleure effeuille
Cette peau ici tant pis t'en prie …
L'illusion est parfaite le tissu lui luit fibre si ci
Le tissu vibre vit
Empreinte emprunte cette vie... 26

http://www.youtube.com/watch?v=NO8z-m47Htw&feature=share

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7 juin 2012

Renée Vivien – EVOCATIONS - (1903)

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Photo aquarellisée par FLRS...

LE TOUCHER

Les arbres ont gardé du soleil dans leurs branches.
Voilé comme une femme, évoquant l'autrefois,
Le crépuscule passe en pleurant... Et mes doigts
Suivent en frémissant la ligne de tes hanches.

Mes doigts ingénieux s'attardent aux frissons
De ta chair sous la robe aux douceurs de pétale...
L'art du toucher, complexe et curieux, égale
Les rêves des parfums, le miracle des sons.

Je suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon désir délicat se refuse aux baisers ;
Il effleure et se pâme en des voluptés blanches. Renée Vivien – EVOCATIONS - (1903)


LA NUIT EST A NOUS

C'est l'heure du réveil... Soulève tes paupières...
Au loin la luciole aiguise ses lumières,
Et le blême asphodèle a des souffles d'amour.
La nuit vient : hâte-toi, mon étrange compagne,
Car la lune a verdi le bleu de la montagne,
Car la nuit est à nous comme à d'autres le jour.

Je n'entends, au milieu des forêts taciturnes,
Que le bruit de ta robe et des ailes nocturnes,
Et la fleur d'aconit, aux mornes et froids,
Exhale ses parfums et ses poisons intimes...
Un arbre, traversé du souffle des abîmes,
Tend vers nous ses rameaux, crochus comme des doigts.

Le bleu nocturne coule et s'épand... A cette heure,
La joie est plus ardente et l'angoisse est meilleure,
Le souvenir est comme un palais détruit...
Des feux follets courront le long de nos vertèbres,
Car l'âme ressuscite au profond des ténèbres,
Et l'on ne redevient soi-même que la nuit. » Renée Vivien - EVOCATIONS - (1903)

6 juin 2012

Cheval de traits...

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Photo aquarellisée par FLRS...

Textes de Françoise Riou-Secconi, mai et juin 2012

Cheval de traits...

C'est étrange ces chemins de traverse comme ils se foulent multiples se défoulent dilatoires se dé-roulent infinis se défilent impasses et passe à l'horizon tale il se mate en diagonale et c'est fou ce vertige qui bascule te bouscule verte et calée tu roules tu dames le pion tu doubles la vitesse tu te dédoubles tu lances le galop tu deviens cavalier hanté tu pars élancée sans queue ni tête tu balaies pourtant les possibilités laids impossibles tu es en toute beauté vaincoeur d'un cauchemar qui te balance hors du lit pas le temps qui court d'attendre tu fonces vers le trouble qui se profile il te manque cette pièce est trop sombre aussi qui se camoufle t'isole… blanc la folie te guette tu en-clenches le bouton noire qui allume l'étincelle tu y arrives en corps sans âme ? Vaillante… guerrière arquée aux arcades sourcillant au seuil qui te porte aux vers te collant à la peau ici entée tu t'enra-cines fontaine tu puises ta vérité à fond enclavée sertie de toute part cernée concernée tu en meurs d'en vivre des délires en lit cœur élixir au temps la venter cette épouvante qui te taille ça part en lie s'enfouie tu fuis roue de la fortune la carte te visite elle annonce d'un ton nuancé : l’irréelle en crier tu me lances et pourtant je te pense à chaque seconde antre écho parois part de Roi tu y es tu y tailles entrailles lacèrant tes serres…

C'est ce jour-là qu'en mer, emmanchée de roulis aux hanches, aux larges, si largement une mère compara sa fille à un cheval de trait... elle fusait ainsi souvent ! Désemparée face à cette ébauche troublante qui s'offrait à son observation troublée… son chef opinait et elle lui lançait en exemple l’œuvre achevée, élancée si fine, si finie infinie sans mais… parfaite ! Et cette robe de velours si belle sur sa langue la décrivant, la déliant en des je t'aime… comme tu es ? Pareille ! Même... m’aime… mais… et de la délicatesse dans cette finesse infime ? D’esses infirmes ! Elle la lui dérobe ! L'enrobe éphélides éclaboussée éparpillée par ses mots parsemés de doutes en douves ! Ses mots disant tout bas les maux en mémo pour la tanner, la taler... quel croquis croquer troquer ! Pauvre trognon de pomme son cœur en pépins et le bois elle avale tout et l'amer et la mer l'appelle et sa soif de sel d'être un coursier fou aux coursives au pont il n'a qu'une jambe et vole par-dessus les flots les vagues accroché à son regard qui ne le quitte pas si lui amputé d'un membre si précieux uni il voile lié et arrive à être magnifique elle le regret de naître de n'être qu'un trait un sillon une ride de plus au front de sa mère elle 'aura le front saura l’affront et d’oser pousser quand même sans gemme sans gêne gréer au vent son hurlement dans les haubans pour que sa mère les entendent s’écrire dans l'hurlance ses mots d'amours semés et elle n'attendra plus pas plus que des réponses elle a su mettre un trait sur ce point.


Longtemps porté cet araire comme une sentence traçant la route en ligne profonde et droite comme il se doit les doigts sur les sutures sillonnée ensemencée et un jour venu secouant le joug dénoncer et énoncer voilà vois là la voile se déchire désire plus que tout aimer à en crever le sol le ciel et prononcer aussi profondément la chair lacérée sans l'ombre d'un mais elle l’a cherché à travers ciel et mer en remuant la terre entière pour le retrouver en elle depuis toujours il la rejoint à chaque pensée il naît de son ventre qui s 'émeut se mouve il est son océan sa tempête sa transcendance elle en meurt volontaire sans jamais y toucher à cet il qui se livre… libérant le couchant mot à mot… possédée de lui puisqu'il sera son stellaire son piédestal sa rime d’escale son rivage son pas sage vers les étoiles.... Mes esses est-ce ainsi qu’à la faim enfin me naît en fin... 26

NB :
Taler : abimer un fruit...

5 juin 2012

L'âme Des reins

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Photo aquarellisée par FLRS...

Page de Françoise Riou, le 5 juin 2012

L'âme
Des reins
L’esprit d'airain
S'éreinte friand volatile
Volubile parfum aux iris embrasés
En brassées milles et unes images s'ouvrant livrées
Au royaume des fantasmes... révélée l'idéal isthme le fil acéré de l'acier
Son feu à lame vaguant et le frisson glacial à l'épiderme piquant le mâle armé déchire
L'antre d'elle s'ouvre et désire et puise la source vive à vif ses cris ...Viens viens… Entre Prends... 26

3 juin 2012

Le Rire….

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Photo aquarellisée par FLRS....

Une Scène… Théatre de Lui et Elle de Françoise Riou-Secconi, du 29 mai au 2 juin 2012 pour https://www.facebook.com/groups/lorganedeletrealespritlibre/, le 3 juin 2012 :


Le Rire….


LUI :
Grrrr…
HA ! Agrion ! Madamoiselle folâtre vous riez encore ! Votre insolence dilettante dilatant votre tessiture m’égratigne l’ouïe ! Cessez de jouir ainsi égoïstement !

ELLE :
Crooner rabat-joie ! C’est un impératif ! On ne parle jamais aussi bien que de ce que l’on connait Seul…ement ! Vous me pointez de votre nez récalcitrant jalonnant ! Au bord du pichet la goutte ? Déborder de j’oie ! Goûtez au lieu de saborder mes dérives orgueilleusement !

LUI :
Remballer votre bimbeloterie ! Vos perles de langage ! Vos effets d’éclats superficiels ! Vos joyeux ris de pacotilles! Je suis à la limite de la lux…ation ! Vous me tordez trop en vous tordant inélégamment !

ELLE :
Qu’elle prenne à cœur et vous vous piquez de rancœur en ruant d’urticaire ! Quelle mise en quartier ! Au carré ! Je me vois pliée en quatre à votre moue ferrée ! Éparpillée je mesure mon manque de… chance ! Dubitativement !

LUI :
Votre débit de laids sons me renâcle ! Apprenez Ma… Dame oui à votre grand Dam que l’on peut rire de tout ! Mais pas avec tout le monde ou à n’importe quel moment ! Ployez comme il vous plaira en apprenant cela ! Méditativement !

ELLE :
Répulsif méditatif qui me mouche de me taire ! Quel temps vous tant sonne pour me tancer ainsi au séant ô céans sécante séquence me voilà partagée entre eaux et o)) ???! Pleurs et floc ! Un télescope pour prendre votre hauteur et de l’auteur à la lune... vous percevrez ses cra...tères ! Assurément !

LUI :
Ne me menez pas là où mes humeurs me portent et m’inclinent ! Vous pourriez sur ce volet vous accrochez aux rideaux ? Mes lumières s’illuminent et errent sur vos lunaires ! Prestement !

ELLE :
Vous voilà bien graveleux tout à coup ? Vous huilez mes gonds de peur sans doute que je ne vous claque cette porte au nez ! Mais essuyez-vous les vous-même dans ces rideaux vos maintes mains ! Odieux vos emportements m’ont laissé de glace ! Regardez-moi bien en tortiller-là pour vous faire du surclassement en vous laissant surplace ! Je vous laisse lassée à vos agréments ou vos égarements virant et revoltant !

LUI :
Grâce ma mie tendre… ne voyez-vous pas que votre rouge aux joues tout à coup et votre air piqué me torréfie ! Votre extrait sans mentir de cet aparté me précipiterait dans la tourmente dégrisé ! Expressement…

ELLE :
Sans rire vous lisez uniquement dans le mare ? Me coupant me tassant dans mes élans devinant à l’avenir que me marrer avec vous reste un repli une position une mission impossible ! Stratégiquement !

LUI :
Pour vous pourvu d’impatience trop souvent je vais prendre cependant mon temps le suspendant pour vous avouer tout dévoué que votre rire m’excite grandement et tend à l’extrême mes attentes... mais aussi soudainement je perçois dans cette stridence un manque un isolement qui me laisse petitement exit ! Me tenter oui de vous chevaucher aussi m’emporte mais mon rire s’en mêlant me biaise me coupe dans mes effets de vous aimer ardemment…

ELLE :
O) j’oie mon bonheur dans votre bouche qui me blèse j’ampère je survolte ! Votre aveu ne restera pas sans effets je puis vous l’assurer, je suis aux nues... et j’y puiserai un océan de tendresse... et quand ma gorge roulera rauque vous saurez qu’il sera temps dans cet éclaboussement de vous pendre mouillant à ma bouche béate et de m’écarter de mes dérives en m’enlaçant... elle saura qu’il saura à temps l’interrompre passionnément…

LUI :
Ahan Riez je vous en prie que je me suspende et vous sur…prenne éternellement… 26


NB : Agrion – bimbeloterie – crooner – dilatant – égoïsme – floc – gratture – inélégamment – insolence – jalonner – luxation – méditatif – multitude – novatoire – orgueilleusement – pichet – pointer – quartier – remballer –séquence – télescope – tortilla – urticaire – volet.

27 mai 2012

Ah home âmes au top pet… Hop du vent de snobisme :))

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Texte de Françoise Riou-Secconi le 26 et 27 mai 2012 pour https://www.facebook.com/groups/lorganedeletrealespritlibre/


Ah home âmes au top pet… Hop du vent de snobisme :))


Ce soir j’ai une soirée…
Le geste, tout en joaillerie déployée, chevalière et blason oblige, suivant les entrées en guillemets :
« Prout Prout ! »
Fermons-les, et pour le voisinage aussi, me dit-Elle sans mégarde!
A moi ???
Haaa moi !!!
Traduction à la Flrssss : le temps d’interprétation de cette émission, sans l’ombre d’une hésitation, ne tarde pas à démener délétère, mon neurone de démone blonde, qui s’effleurant toute en flore odorante explorant, s’éplorant de rire contenu, s’exposa explosé :
OMG (Oh My God) traduction d'évaporée visant à l’onirisme !
Traduction moins conventionnelle : « tu joues avec de drôle de joujoux dans ton bain »… tub tub ♫♪♫♪, madame rêve ! Bijoux bijoux… réveille-moi !
Je la toise du coin de mon objectif estimatoire et panoramique ?
Solaires, Mes cils battent horizontaux… le pavillon rouge !
Md Md Mdr alalala sans blésité je trouve le ton, le note, je la plébiscite, j’ovationne, je clappe clappe et j’entonne, en fait des tonnes, c’est tonique tonitruant :
Osana ! Gloire au plus haut des cieux!
Mais mes euh ?? Seules parenthèses ! : C’est de l’hébreu ou de l’araméen ?
Obamo ??? Tant pis tant va la cruche à l’o))) que je rame plus, je me ramène! C’est sûre et certaine, super sonique, avec tambour et trompette; symphonique! Je pétouille !J’éructe aussi !
Cela me mène à la baguette en surrégime !
C’est magique quand ça tilt ??? C’est le fou-rire assuré ! Et animée: Waouhhh, dans le texte, avérée, de déploiement en pliement, minée, je suis écroulée !
Ma réplique ne détonne pas plus :
C’est de l’artiste anal non ?
Elle s’interjectionne !!!
Bluffée à cette pique ?
A cette nique nique que l’air ?
Yo dirait Dearlingson !
TNT ! Suis son Père !

Pourtant je ne fais pas la langue de pute là !
J’ai chiadé ma sortie en toute connaissance de cause :
Ah tu me causes ?
Je te réponds du tac au tac et toc !
Tu pendules ?
Je pendicule ! Ho la !
Tu me l’as apportée sur un plateau cette mise en selle et je ne blèse pas ! Quoi que ?Hue cocotte ! Je l’ai bien attrapée au galop cette image en son !
Quérir en te recevant 5/5, c’est te cueillir croyant que tu me faisais une fleur ! Vase alors ! Me voilà enlisée en lisant tes expressions de changement de caractère… Tu cristallises ! Brisons-là !
Inter-ludions ?
Eclairons nos lanternes de ce lanternement … je me mets à siffler ♫♪♫♪♫ … l’enfance se rappelle à moi à son face à face à elle psychée… me vois-tu ? M’entends-tu ? Loup es-tu… et sortie de tuner… le petit train de la tv qui palliait au vide audiovisuelle de cette époque se sixty time et s’engouffre tic tac dans ce son creux monumental sidéral TChout TChout ??? Euh Meuhhh Prout Prout… Teuf Teuf ??? Je me racle la gorge, je m’égare sur une voix de garage eh là je déraille !
Je viens de m’accrocher une casserole supplémentaire au train ! Pour par dire C U L… HaAh si mais je le dis pas je l’écris seulement ! Déjà que j’étais pas en odeur de sainteté***
Le silence se densifie glacial s’éternisant mais fraternisante obligeance, elle prend des gants pour ne pas me laisser m’embouser d’avantage et d’avantages aussi elle ne me laisse pas le dernier mot
Toujours le mot pour rire !
Oui (Héhé c’est moi qui l’As ! Je sais qui l’ai !)
Bouhh que c’est laid ! La vilaine renarde ! Ce n’est pas beau ! De l’air, tu ferais bien d’en prendre et ne pas t’attarder, lui fausser compagnie, découcher au lieu de continuer à décocher… avant qu’elle se rend compte que tu viens de l’avoir au bas mot qui blesse, blèse up !
Vous avez dit : « Prout Prout » ? Et le petit doigt en l’air ! Ne vous en déplaise cette leçon vaut bien un son ? Quand on pue du bec il vaut s’attendre au renvoi !
Scientifique ! L’émission de gaz pollue et troue trou à l’ozone ! C’est reconnu à l’unisson…
Mais sa bouche ça bouche bée… nous ne sonnons pas à l’unanimité à cet hein ? Qui la tend ! latent la les tance…
Pourquoi j’ai tout à coup envie d’une limonade fraiche pleine de bulles euphorisantes et ce frisson de nova sur ma langue ?
L’ambiance, sûrement, qui me fait penser à un grand verre tout embué de fraicheur… qui s’éternise pétillant, brillant dans mes souvenirs, me réchauffant si bien l’âme… C’est bon… bond on peut rester bête un moment entre sœurs ! C’est la beauté de l’instant s’éternisant et se brodant sous ma griffe… nous étions encore là ensemble elle et moi… sur un quai de gare on s’éloignera à jamais… 26
Glossaire :
Blésité : Vice de prononciation
Chiader : travailler, étudier à fonds, exécuter avec soin
Onirisme : ensemble des phénomènes du rêve
Pétouiller : faire des petits bruits explosifs. Ou, ne pas avancer prendre du retard en parlant d'un travail, d'une affaire

NB :
Artisanal – gloire - scientifique – pétouilller – blésité – toison - flore - voisinage -
bluffer – renard - blésité - estimatoire – nova- limonade – quérir - blouser – plateau - injection – unanimité - chiader – pliement - solaire – joaillerie - mégarde - hésitation – onirisme - découcher

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