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17 juin 2012

Le contexte en fait des tonnes… détonne ???

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TEXTE de Françoise Secconi-Riou, le 16 juin 2012 pour https://www.facebook.com/groups/lorganedeletrealespritlibre/

Le contexte en fait des tonnes… détonne ???

Enfin il commence par s’entonner en chantonnant :
« Je suis une poupée de cire… », une poupée de sons à dada Dagyde …
A tutut tu t’es vu quand t’as bu ?
T’abuse !!!
Oui Cui-Cui ♫♪♫♪
Pubbbbbbbb ???
J’en reviens au fait !

A l’instant… Ses bras dépassent du matelas et se joutent en ombrologie, se maillant, enclenchés de sombres sauts chiromorphes… et de chirographie en chorégraphie, ses aises se défiant sur les mûres réflexions : Ah ça ira ça ira… sirène encore et finit par un murmure aux oreilles qui se glissent au regard aiguisé sous la lanterne, l'accrochant dans cette descente sur lit… pierre qui roule n’amasse pas mousse…
Quand il s'y vautra avec fracas… sa carcasse s’agita comme si il se noyait, pris dans les remous du matelas, sorte de water-bed improvisé, par ses méninges sans ménagement… Aie Ciel ce ciel… de lit se dilatant… il se contracte, se concentrant sur cette vigie qui l’élance, l’attirant, l’étirant comme une baudruche tant va la cruche… il vient de sombrer corps et biens… Estoc ? Ivre mort ! A ses affres, l’affreux imbibé, tant il s’est enivré.
Il ressemble, à s’y méprendre, à une de ces poupées de cire… piqué… et grotesques, quelques que uns de ses poils sont pris d'hirsutisme, et lui coiffent le sommet, au pilori poilant, triomphant du sommier cliquetant… et l'oreiller lui bouffe la bouche, et la taie… de percale lui colle un souffle, souffrant patiemment des vrombissements dentelés s'en échappant...
Le sommeil l'a juste cueilli dans l'immédiateté d'un firmament de toile… recueillies, ses étoiles se pillent au plafond... de son palais et s'évaporent contre l'émail choquant… maille après maille, des notes à notes, qui vaille que vaille se «Psittacisment »… dur dur à cuir ! Oui oui ! Il est cuit cuit : c’est sûr sûr ! Il a trop bu abusé… absorbé qu’il était à siroter, sangsue, sans sucer de glaçons, cul sec, du goulot au culot ! Ce mitraillage répétitif a fini de le finir ! Et ces images, ô mirages brouillées z’œufs à cheval ? Donné, on ne regarde pas la bride!
Il a tant levé le coude à sa santé, qui lui est chère que très chère elle lui en coûte ! Et ce goutte à goutte onirique à vue de nez semble onéreux … A quoi bon se donner tant de mal pour rien ??? Alors tant qu'il a pu il l’a honoré et sa note aussi, en se débridant tambour battant: Ratataplan… à tombeau ouvert PanPan… à la cinquième, l'ouverture de cette outre cuitance, il les mate à mort Héroïque! Ce pantagruélisme gargantuesque le matagrabolise ! Grisé, voyant rouge, allant d’allants dédaliens, il monte de plus en plus pléonastiquement son filet de voix : il n’en a plus rien à cirer ! Se prenant le chef... en coq, du poulailler, il les apostrophe et orchestre siphonné : il passe de la sixième à la septième stratosphère dans quel état gériatrique erre-il ? Aloïs ? ça commence comme cela ? Il ne sait plus ! Mais très symphonique, il en est aux beuglements de putois, en puant du bec ce drôle d’oiseau ! Odieux ! Il dérape, il transgresse les lois de l’évaluation … A trop tétiné, tuturé, il régresse, en n’accordant pas ses violons à son auditoire, mais à son ego son égosillement ! Voilà son entourage indirect tourneboulé directement par ses émanations, qui tour à tour sciemment délétères, les saoulent à saturation !
Son entonnage s’enraille, ils s’enragent !
Il doit se tailler dans son costard dare dare ! Avant qu’ils ne le lui tâtent de dard en dard et le lui taillent de part en part, de toutes pièces, au quart de poil, en lui volant à toutes vitesses dans les plumes ! La hache de guerre tirée, il faut la voir : c’est à couteaux aiguisés, c’est du Bigmacman haché !
Ils éclatent de rages ! A l’éclatant, vont lui tamponner le coquillard à coup de pattes de mammouths ! Ses mots mouillés leur ont tant cassés les oreilles au carré, qu’ils écument et s’émoussent ronds comme des queues de pelle, au tranchant de ce Haut Parleur, ses larsens les harcèlent, c’est trop hot ! Gratiné ! Ils vont l’égratigner cet escogriffe et le rouer pelle pour pelle, ce rouleur dans la farine ! De ses excès juvéniles bien le soigner, l’y rouler à son tour, à bras raccourcis, œil pour œil dent pour dent, dedans, l’y goudronner par-dessus le marché, et le fumer pour le finir, ce cas d’allumer : c’est de bonne guerre ! Il sera raide à trop tirer sur la corde plus vite que son ombre ! Poor lonesome bougre !
Si une fois de trop ma foi son foie ne le rafle pas avant eux : c’est au pied de nez du verre que dis-je à son cap à dépasser que la Cirrhose l’attend le lattant …

Mais la procrastination où il gît ici, gite et l’agite, le berce, lui ayant, seyante sémillante, ouvert ses bras dodues, dodelinant… nana :))
Il a de la veine en plus ! Ses déveines dans ses veines se la coulent douce maintenant !

L’alcool non !
Quoi que ??
Cela le travaille et ne dit-on pas que le travail, c’est la santé ! Et ne rien faire c’est se conserver : c’est all… cool ! Of course et aux trots, il s’y attèle avec acribie en équilibriste des verres à empiler acro…bate en pilier de bar !
Mais où est la morale lui direz-vous ?
Héhé, il y a un revers à cette histoire de verts dires, pour par dire nauséeux !!!
Sur l’ouvrage ? Il doit y revenir sans cesse ! Sous peine d’être sobre, et sevrer, de devenir lucide au lieu d’extra-lucider ! Damned Lucifer à l’eau delà ferrugineuse ??? Il percute ! C’est capital, il parie sur le baril et le bon sens, c’est bien sûr !! Il roulette allègrement de la langue et se jurrrrrrrrrre allégeance à lui-même, complètement halluciner et sans gêne comme un charrrrrrrrrrrretier en plus, il se rejurrre de ne plus se trrrrrrrrrrrrromper de compagnie pourrrr s’embarrrrrrrrrrquer et de ne plus avoirrrrr le mal du vin à en êtrrrrrre mauvais ! Bon sang il ne peut pas se le permettre, il se verrait enduit de nuées d’ennuis, induisant des pendaisons de crémaillère ou autres occasions dénuées de fondements… Assez ! Mais bassement au fond du tonneau ! Dagyde va ! Aux souls bass il se jazz…♫♪♫♪♫… Il ne nue jamais autant que mis à nu aux nues !...26

Glossaire :
Acribie : qualité de celui qui travaille avec le soin le plus scrupuleux, avec une grande précision.
Aloïs : ??? Ça commence comme ça :)) Ben oui c’est le prénom d’Alzheimer !
Chiromorphe : en forme de main.
Dagyde :ce qu'on appelle Dagyde est cette fameuse statuette que l'on pique, brûle. Ou, détruit, afin que la personne visée subisse les mêmes affres.
Matagrabolisme : Matagraboliser : tourner et retourner, rendre confus, se donner beaucoup de peine pour rien.
Mater : argot, populaire, regarder attentivement.
Psittacisme : répétition mécanique de mots. L’auteur n’en étant pas à une incongruité près pourquoi pas le conjuguer : elle y incline vous vous y inclinez ? Ça donne s’adonne ma donne vous salue :))))


Nb :
Lanterne - fracas - maille – à cheval donné, on ne regarde pas la bride – -matagrabolisme - rafler - anguille – juvénile – coquille - improbable – saturation – firmament – ratafia - acribie – bougre – gériatrie - chiromorphe – dagyde - immédiateté - psittacisme – histoire – nuer - procrastination.

PS : Merci à Jean Max Bediou a qui j'ai piqué cette photo et un kiss :)) https://www.facebook.com/photo.php?fbid=379342958770065&set=a.193273920710304.37472.100000830914075&type=1&theater

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